Témoignage de Katrien Dickx, Business Analyst depuis avril 2021

Quelle était ta fonction précédente ?

J’ai été engagée chez Smals en 2006 comme analyste fonctionnelle. C’était mon premier job.

Pour moi, le choix était clair : je voulais être analyste.

Déjà lors de mes études, à l’université de Gand, j’avais réalisé que j’aimais analyser une situation et rechercher des solutions. Je n’étais pas tellement intéressée par les profils plus techniques tels que celui d’architecte ou de développeur.

Au début de ma carrière, j’étais davantage attirée par la recherche de solutions informatiques, donc par le job d’analyste fonctionnel. À l’époque, l’analyse business m’intéressait moins.

Quel parcours as-tu suivi pour devenir Business Analyst ?

En 2018, j’ai eu l’opportunité de réaliser l’analyse business d’un projet. J’ai mené des interviews dans plusieurs institutions. Ma tâche consistait à comprendre en profondeur le fonctionnement de différents processus et à réfléchir à la façon dont je pouvais les améliorer. Le but n’était pas d’aboutir nécessairement à une solution informatique. J’ai trouvé cette expérience très intéressante.

La même année, Smals m’a permis de suivre une formation BABOK (Business Analysis Body of Knowledge). On m’a proposé de rejoindre l’équipe des Business Analysts. J’ai toutefois décliné l’offre car j’avais une série de projets en cours en tant qu’analyste fonctionnelle et j’avais à cœur de les terminer.

J’aimais l’idée de partir de zéro et d’accompagner le projet jusqu’à son terme.

Début 2020, j’ai été impliquée dans un nouveau projet et j’ai eu beaucoup de contacts avec une analyste business. En travaillant et en discutant avec elle, j’ai découvert plus en détail le travail de Business Analyst et cela m’a plu.

Début 2021, je me suis renseignée sur la procédure de mobilité interne auprès de notre collègue de la gestion de carrières Nadine Dekoster. Après réflexion, j’ai décidé de tenter ma chance. J’ai passé une interview. Le résultat s’est avéré positif et je suis devenue Business Analyst.

Que penses-tu de cette nouvelle fonction ?

Je suis extrêmement heureuse d’avoir fait le saut ! Mon seul regret est de ne pas l’avoir fait plus tôt !

Depuis, j’ai déjà réalisé beaucoup de beaux projets. Et j’ai suivi des cours très intéressants.

Dans la fonction de Business Analyst, j’apprécie la combinaison de différents aspects :

  • Je suis très indépendante, tout en travaillant en équipe.
  • J’apprends beaucoup des autres.
  • Je change régulièrement de client et de mission.
  • À chaque fois, je suis mise au défi de construire un lien avec le client, de comprendre sa situation et d’envisager les possibilités d’évolution.
  • En peu de temps, j’élargis énormément mes connaissances. 

Qu’est-ce qui différencie le travail d’un analyste business de celui d’un analyste fonctionnel ?

Leurs champ d’action se recoupent. Tous deux réalisent une analyse mais l’analyste fonctionnel va généralement aboutir à une solution informatique. Il va réfléchir avec précision aux aspects techniques.

En tant qu’analyste business, je me pose d’autres questions : comment cela fonctionne-t-il pour l’instant ? Pourquoi ? Qui est impliqué ? etc. La solution n’est pas nécessairement informatique. Elle peut concerner le plan stratégique, organisationnel ou autre. Si le Business Analyst préconise une solution informatique, il reste généralement high level.

À qui conseillerais-tu la fonction de Business Analyst ?

Aux collègues qui aiment être mis au défi et sortir de leur zone de confort.

Je suis souvent confrontée à des situations où tout est inconnu, où tout doit être démarré, où toutes les questions doivent encore être posées. Il ne faut pas avoir peur de partir d’une page blanche. Personnellement, cela m’apporte beaucoup de satisfaction de remplir cette page, de trouver les liens entre les éléments et d’arriver à former un tout.

La fonction de Business Analyst vous intéresse ? Nous souhaitons élargir les rangs de notre centre de compétences. Contactez Patricia Van Daele.

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