Écoutez notre podcast ci-dessous (12’41) :

Transcription du podcast :

Bonjour. Bienvenue dans cette série qui va à la rencontre de nos collègues bientôt pensionnés.
Christophe Duerinckx est entré chez Smals en 1997. Le premier mai 2023, il prend sa retraite. Cet analyste fonctionnel conseillerait à quiconque de venir travailler dans notre entreprise. Il s’y est beaucoup plu et a particulièrement apprécié de participer activement au grand projet de la sécurité sociale. Après 42 ans de carrière, Christophe se réjouit d’avoir encore plus de temps pour sa grande passion : le golf.

Christophe et sa compagne fêtent la Saint-Valentin dans l’un des restaurants les plus hauts du monde : l’AT.Mosphere au 122e étage du Burj Khalifa à Dubaï (442 m)

Bonjour Christophe. Bonjour.

Comment ressens-tu l’approche de ta retraite ?

Eh bien, je dirais avec un certain soulagement. Et surtout avec l’impression d’une tâche accomplie. Après 42 ans de carrière, je pense que j’ai rempli mon rôle au sein de la société et qu’il est temps de laisser la place aux plus jeunes.

En effet, 42 ans de carrière, c’est un fameux laps de temps. Cette période de pension, maintenant, comment la définis-tu ?

Disons qu’avant tout, je vois cela comme une période de la vie où je vais avoir beaucoup plus de temps pour moi, pour faire toute une série de choses que je ne pouvais pas faire maintenant. Donc, cela ouvre des horizons plus que cela n’en ferme.

Quelle est ta formation, Christophe ? Et comment s’est déroulé ton parcours professionnel ?

Au départ, j’ai une formation de régent en mathématiques, physique et morale, le but étant d’enseigner. J’ai enseigné pendant quelques années. 5 ans en réalité. L’enseignement ne me correspondait pas vraiment. J’ai décidé d’aller travailler dans le privé et je suis entré au service d’un secrétariat social, mon premier contact avec la législation sociale d’une manière générale. Pendant ce contrat, j’ai fait un graduat en informatique en cours du soir. Au sein de l’entreprise, je suis donc passé de l’administratif à l’informatique. Une fois ce contrat arrivé à sa fin, j’ai recherché un emploi qui restait dans le même domaine. C’est comme ça que j’ai postulé chez Smals en 1997. Depuis 26 ans, je suis resté chez Smals où je me plaisais bien. J’y ai « traversé » toutes les fonctions : je suis entré comme programmeur senior, puis je suis passé analyste technique et ensuite, j’ai fait le pont, en cours du soir à l’ULB, pour passer au poste d’analyste fonctionnel que j’occupe depuis 2009.

Qu’est-ce qui t’a apporté le plus de plaisir au cours de ta carrière ?

Avec le recul maintenant, je dois dire que ce qui a vraiment été enrichissant, c’est ce sentiment de participer activement à un grand projet, au grand projet de la sécurité sociale, qui est quand même un composant très important de la société belge. On se sent particulièrement utile dans la mesure où on se dit : « J’ai mis ma pierre à cet édifice qui rend quand même service à pas mal de gens au quotidien ».

C’est vraiment l’idée de « Smals ICT for society »…

Oui, absolument. Là c’est vraiment quelque chose où on se dit « Voilà, je fais un boulot qui a réellement une utilité, utilité qu’on peut voir tous les jours ». Même quand on est soi-même confronté à des circonstances de vie où on se rend compte que toute cette sécurité sociale, cette solidarité entre les travailleurs est vraiment un point important de la société belge.

Y a-t-il des choses qui te manqueront ?

A première vue, assez bizarrement, je n’ai pas vraiment l’impression qu’il a des choses qui me manqueront. Je crois que j’ai été au bout des choses que je voulais faire chez Smals. En dehors du boulot, je vois habituellement déjà beaucoup de gens. Donc même le côté relationnel ne devrait pas trop me manquer. Et puis je compte encore participer au repas d’entreprise, peut-être de temps en temps au goûter des pensionnés, des choses comme ça, pour venir faire un petit coucou à gauche et à droite.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Ils ont un rapport avec ma définition de la pension : bien remplir ce temps disponible avec toute une série de projets restés dans les placards. Et puis continuer à faire des activités telles que je les fais maintenant et les étendre un peu plus. Il y a aussi un projet à plus long terme d’aller m’installer à un endroit plus ensoleillé vers le sud de la France. Mais il faut encore que j’attende ma compagne pendant quelques années parce qu’elle n’est malheureusement pas encore pensionnée, comme elle est un peu plus jeune que moi.

Et tu penses à quel endroit dans le sud de la France?

Pour le moment, on ne sait pas du tout. Assez régulièrement, on se fait un petit trip de trois-quatre jours pour aller voir les endroits qui nous plaisent. Pour le moment, notre choix s’est porté sur un petit village du sud de la France dans les environs de Béziers qui s’appelle Pezenas. Mais ce n’est pas encore fixe, évidemment, ce n’est qu’au stade de projet.

Tu parles de projets restés dans les placards et d’activités que tu fais actuellement, peux-tu nous en dire plus ?

Les projets restés dans les placards sont principalement des projets musicaux. Je veux, avant tout, me remettre à la guitare que j’ai abandonnée ces dernières années. Et puis j’ai toujours eu envie d’apprendre un nouvel instrument. Pourquoi pas Le violon. Ca va un peu casser les oreilles de l’entourage au début mais on n’y peut rien, c’est comme ça quand on commence. C’est un mal nécessaire pour progresser. Il faudra voir si la mobilité au niveau des doigts est encore suffisante pour faire ce genre de choses mais je ne suis pas trop inquiet.

En ce qui concerne les activités actuelles, je suis un grand fanatique de golf. Il est clair que, maintenant, ça va être à un rythme beaucoup plus élevé. Je serai un jour sur deux sur les greens, chaque fois que le temps le permettra. J’ai aussi développé dans mon jardinet une activité de permaculture. J’ai construit des bacs de culture, surélevés pour ne pas se casser le dos, et deux serres pour produire quelques légumes. Je vais pouvoir m’en occuper un peu plus parce que pour le moment, je dois bien avouer que j’ai un peu délégué cette activité à ma compagne qui a la main très verte et qui nous produit de merveilleux légumes.

En quoi consiste la permaculture par rapport à une culture traditionnelle ?

D’abord, avant tout, c’est complètement naturel. Et puis on essaie d’avoir des terres occupées de manière permanente par l’une ou l’autre plantation. Il y a une réelle gestion au niveau du calendrier. On se dit : « Là, je vais mettre ça et puis, dès que ce sera fini, je pourrai y mettre autre chose ». L’idée est de ne pas laisser, ou en tout cas le moins longtemps possible, des sols en friche et d’essayer d’utiliser uniquement les ressources naturelles. 

Tu habites à la campagne ?

Pas du tout. En réalité, j’ai un pauvre petit 10 m² de jardin dans lequel il y avait une pelouse complètement inutile puisque personne n’y allait jamais. Un jour, ça m’a un petit peu énervé. Je me suis dit « Mais cette pelouse, c’est idiot. Je passe juste mon temps à la tondre ». C’est là qu’a germé l’idée de la construction des bacs de culture surélevés. Mais c’est minuscule, franchement, il n’y a même pas 10 m². 

Et par rapport au golf, tu joues de quel côté généralement ?

Je suis membre du Golf Club Enghien. Mais je suis un golfeur voyageur. Ma grande passion, c’est de découvrir de nouveaux terrains. Assez régulièrement, je m’offre un petit voyage, même parfois de quelques jours, pour dire « Tiens, on fait un aller-retour jusque-là. On va jouer et puis on revient. » En Belgique, j’ai fait le tour de tous les parcours existants. Quand il y en a un nouveau, je me précipite pour aller le jouer. Mais d’une manière générale, oui, je suis membre à Enghien mais quand même très très itinérant.

Comment te décris-tu, Christophe ?

C’est toujours une question un petit peu compliquée de se décrire soi-même. Disons que j’ai toujours essayé d’être quelqu’un qui garde un esprit ouvert. Je suis de nature assez curieuse donc j’aime comprendre les choses. J’ai toujours aimé apprendre de nouvelles choses. Je pense que ça ne cessera pas. Je crois que c’est quelque chose que je garderai jusqu’à la fin de ma vie. Mon trait d’esprit principal, c’est d’essayer d’être ouvert à tout ce qui nous entoure.

Aimes-tu voyager ?

Oui, je voyage volontiers, même si ce n’est pas une obsession. Mes voyages sont souvent des destinations « golf ». J’ai été jouer dans des endroits parfois un peu improbables, comme au pied des pyramides en Égypte ou alors, l’année passée, j’ai été jouer à Dubaï et à Abou Dabi (Émirats arabes unis). Donc il y a quand même des très chouettes destinations. Comme c’est un sport quasiment universel, on peut toujours trouver des endroits pour aller jouer. Donc, le thème des voyages est souvent assez sportif. 

Ta compagne joue au golf aussi alors ?

Ma compagne a malheureusement eu un problème physique qui l’a amenée à arrêter le golf. Elle avait commencé ça pour me faire plaisir, pour pouvoir m’accompagner partout, ce qui est vraiment sympathique. Mais quand ça pose trop de problèmes au niveau physique, ça ne va pas. En revanche, elle est une très bonne joueuse de pétanque. Et donc elle a son club de pétanque qui organise aussi ce même genre de choses. On essaie de partager ça convenablement moitié pétanque, moitié golf. Quand ça ne s’arrange pas, chacun part dans son coin, l’un avec ses clubs, l’autre avec ses boules.

As-tu un rêve ?

J’en ai 10.000 ! J’en ai 10.000 des rêves. Mais bon, la plupart malheureusement resteront des rêves. J’aurais aimé faire partie d’une expédition qui va sur la lune ou sur Mars. Ce ne sera plus pour moi. J’espère pouvoir encore voir quelqu’un qui le fait. Mais oui, des rêves, on en a plein. Et tant mieux. Mais, pour moi, les choses qui sont réalisables, ce sont des objectifs, pas des rêves. Et les rêves, ce sont les choses que je ne ferai pas.

Et quels sont tes objectifs alors ?

Mon principal objectif est de continuer à pouvoir faire du sport le plus longtemps possible. C’est vraiment très important pour moi. Parce que ça a rythmé ma vie depuis ma jeunesse. J’ai peur de devenir quelqu’un de fort acariâtre si je dois rester enfermé tout le temps, si je ne peux pas bouger un peu. A part ça, il y a des objectifs musicaux. Peut-être éventuellement encore étendre un peu mes cultures, voir si je trouve un petit coin pas trop loin de la maison. Il y a de plus en plus de potagers partagés qui se font dans la commune à Berchem-Sainte-Agathe où je réside, donc si je pouvais avoir quelques mètres carrés en plus, ce serait bien aussi.

Est-ce qu’il y a un message que tu aimerais laisser à tes collègues ?

Ce serait plus un héritage qu’un message. Je leur dirais : « Essayez de prendre autant de plaisir que moi j’en ai pris à collaborer à ce projet extraordinaire dans une entreprise où moi je me suis toujours senti très à l’aise ». Franchement, je conseillerais à quiconque de venir travailler chez Smals. Parce que j’ai toujours aimé l’ambiance dans laquelle on travaille, les buts qu’on nous a fixés. C’est grâce à cela que, tout compte fait, toutes ces années que j’ai passées chez Smals, elles ont passé si vite que j’ai encore l’impression d’être rentré l’année passée.

Merci beaucoup, Christophe. Je t’en prie, Nancy.

Nous souhaitons à Christophe beaucoup de bonheur à la retraite. A bientôt pour d’autres rencontres avec des collègues prochainement pensionnés.


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