Nadine Capelle est analyste fonctionnelle chez Smals depuis plus de 32 ans. Elle prend sa retraite le premier novembre 2022. Elle se décrit elle-même comme « ronde à l’extérieur et carrée à l’intérieur ». Découvrons sans tarder l’interview de cette collègue… en texte ou en podcast.

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Es-tu contente de prendre ta retraite ?

Oui, bien sûr, je suis contente de prendre ma retraite parce que j’aimerais passer plus de temps avec mon conjoint qui est déjà pensionné depuis 13 ans. Et puis, avec le temps, on n’est pas aussi performant ni aussi près de la balle. Tout évolue de plus en plus vite. Donc je suis contente de laisser la place aux jeunes. Et aux moins jeunes mais, en tout cas, toujours plus jeunes que moi ! Et puis je vais pouvoir vivre à mon rythme, avoir l’opportunité d’approfondir certains de mes hobbies, essayer de nouvelles activités que je n’ai pas encore eu l’occasion de faire par manque de temps.

Quelle est ta formation ? Et quel a été ton parcours professionnel ?

J’ai une licence en sciences chimiques. On parle maintenant plutôt de Master. J’ai travaillé un temps comme chercheur à l’ULB. Puis j’ai fait des intérims dans l’enseignement et en industrie. Mais je ne trouvais pas d’emploi stable directement dans ma branche. Quand je passais des interviews, on me disait que j’étais soit trop qualifiée, soit trop peu qualifiée selon le profil qu’ils cherchaient. Alors j’ai commencé un graduat en informatique en cours du soir. Un directeur de Smals y donnait un cours de Cobol. A la fin du cursus, il m’a demandé si j’étais intéressée de travailler chez Smals. Je me suis dit « Pourquoi pas ? ». Au départ, je pensais que c’était juste une opportunité pour avoir une première expérience en informatique. Et puis, finalement, je suis restée un peu plus de 32 ans chez Smals, où j’ai toujours travaillé comme analyste fonctionnelle. Je trouve que cette fonction est très variée. Je ne me suis jamais ennuyée. 

Qu’est-ce qui t’a fait plaisir pendant ta carrière ? As-tu des anecdotes à raconter ?

Ce que j’ai beaucoup apprécié chez Smals, c’est que j’ai toujours pu faire mon travail comme je l’entendais. Et pour moi, c’est important parce que je suis assez indépendante. Bien sûr, 32 ans, c’est long et j’ai de bons et de moins bons souvenirs. Mais j’estime que c’est assez personnel. Evidemment, Smals, ce sera toujours pour moi l’endroit où j’ai rencontré mon conjoint.

Et puis il y a des anecdotes. Une anecdote plus particulière qui m’est revenue à l’esprit, c’est que j’avais fait un pari avec un de mes collègues. Et le gage, c’était qu’il devait venir en kilt chez Smals. Il a perdu son pari et il est venu en kilt ! A l’époque, ce n’était pas encore à la mode. Maintenant on voit parfois chez Smals des gens qui se promènent en kilt. Mais je dois dire qu’il a fait sensation !

Il y a une chose dernièrement qui m’a fait plaisir. Je devais voir avec un collègue d’un autre service pour faire des modifications en fonction de différentes demandes urgentes et je le remerciais parce qu’il était toujours près de la balle et qu’il avait toujours répondu positivement à mes demandes. Et il m’a dit : « Je ne fais pas cela pour tout le monde ». Ça m’a vraiment fait plaisir.

Quels sont tes projets pour l’avenir ? 

J’aimerais consacrer plus de temps à certains hobbies afin de m’améliorer. J’ai beaucoup de projets. Maintenant il faudra voir si le temps le permettra. Parce qu’on me dit toujours que quand on est pensionné, on n’a plus le temps. Et quand je vois mon mari, je me dis « oui, effectivement ! ». Je dois presque prendre rendez-vous avec lui.

Mais donc j’aimerais apprendre l’espagnol, faire de la marche nordique ou de l’aquagym et faire du bénévolat. Mais, pour cela, il faut que je trouve une activité de bénévolat qui me convienne. Je voudrais surtout prendre le temps de vivre à mon rythme.

Quels sont tes loisirs et tes passions ? 

Je fais beaucoup de choses. Je lis beaucoup, je suis très éclectique au niveau de mes lectures et je suis abonnée à une plateforme de prêt de livres numériques, ce qui me permet d’emprunter un peu de tout.

Je pratique le golf aussi. J’ai un handicap de 28 (pour les néophytes, il faut savoir que l’on commence avec un handicap de 54 et en s’améliorant, on diminue son handicap).

Ce qui est intéressant, c’est que c’est un sport qu’on peut faire à tout âge, avec n’importe quel partenaire et quel que soit son handicap.

Et puis, le golf permet de sortir par tous les temps et de profiter de la nature, comme en témoignent les photos ci-dessous…

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Je suis des cours de cuisine. Et j’ai acheté un vélo électrique parce que je voudrais faire des balades dans le Pajottenland qui est juste à côté de chez moi. Depuis peu, j’ai commencé le bridge, qui est plutôt un sport intellectuel.

Comment te décris-tu ?

J’ai beaucoup réfléchi à cette question. Et je dirais que je suis ronde à l’extérieur et carrée à l’intérieur. J’aime la précision. Un jour, un chef a dit de moi que j’ai les qualités de mes défauts. Donc peut-être que parfois je suis trop précise, « een pietje precies » (ndlr: un peu maniaque) comme dit mon mari. Et puis je dirais qu’il faut apprendre à me connaître pour m’apprécier parce que, je l’admets, je suis difficile d’un premier abord. Un autre chef m’avait fait une remarque en disant que je faisais peur aux gens. Et ça m’a étonnée. Mais bon, je suppose que c’est lié à ma personnalité, à la manière dont je suis avec les gens que je ne connais pas.

Est-ce que tu aimes voyager ? Et si oui, où ?   

Oui, j’aime beaucoup voyager. Mon mari et moi on a déjà eu l’occasion de faire de beaux et longs voyages. Et aussi des City Trips. Le premier voyage qu’on a fait ensemble, c’était la Turquie. Et puis on a continué avec la Chine, le Mexique, on a été en Thaïlande, au Cambodge, en Inde, au Népal, en Syrie, en Jordanie, on a fait les châteaux de la Loire, on a été en Bretagne, en Dordogne, etc., etc. Je ne peux pas donner la liste exhaustive.

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Mais je dois dire que depuis la Covid, j’appréhende les longs voyages en avion. Donc, ces derniers temps, on a fait davantage de voyages près de chez nous, comme l’Alsace et la Normandie…

Et puis, on est parfois bien chez soi… à Dilbeek près du Pajottenland, pour faire des belles balades.

As-tu un rêve ?

Mes rêves, ce sont plutôt des destinations, comme le Pérou et le Machu Picchu qui est en tête de liste. Mais aussi le Grand Canyon du Colorado, les grands parcs américains, puis l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Nadine rêve de découvrir le Machu Picchu

Que souhaites-tu dire à tes collègues en partant ?  

Premièrement : soyez curieux. Parce que la curiosité n’est pas un vilain défaut. Il faut avoir un esprit critique, tout en étant constructif. Il faut savoir dire non, mais toujours en motivant pourquoi on dit non. Et puis, il faut toujours avoir en tête les objectifs que l’on veut atteindre. Et là, je ne parle pas des évaluations. Je parle vraiment des objectifs, soit dans son travail, soit personnels. Et puis surtout, je dirais : il faut s’amuser dans son travail.

Merci d’avoir accepté cet interview, Nadine. Nous te souhaitons, ainsi qu’à ton conjoint, beaucoup de bonheur !


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