Écoutez notre podcast ci-dessous :

Transcription du podcast (traduction) :

Bienvenue dans cette série d’entretiens avec nos collègues qui vont bientôt prendre leur retraite. Le 1er juin 1996, Johan Verbruggen a été recruté par Smals et détaché auprès de l’Office national de l’emploi (ONEM). Sa fonction de programmeur-analyste a évolué vers celle de chef de projet. À l’ONEM, il était responsable des échanges avec la Banque carrefour de la sécurité sociale (BCSS). Celui qu’on surnommait « monsieur BCSS » a pris sa pension le 1er février 2023.

Bonjour Johan. Es-tu content de prendre ta retraite ?

Oui et non. Le travail est intéressant. Mais prendre sa retraite signifie avoir plus de temps pour de nouveaux défis.

Qu’est-ce que la retraite pour toi ?

Pour moi, c’est avoir enfin plus de temps pour ma famille et mes amis. Pour mes loisirs. Je vais pouvoir me consacrer à ma nouvelle formation. J’ai hâte de relever d’autres défis.

Tu vas suivre une formation ? De quoi s’agit-il ?

C’est une formation en vue de devenir guide touristique. Si je réussis, je reçois une carte de Toerisme Vlaanderen qui me permet de travailler comme guide touristique partout dans le monde, en tant que bénévole bien entendu. Il s’agit d’une formation qui dure normalement 2 ans en cours du jour ou du soir. Mais nous la faisons en 6 mois. Elle est organisée par le ROC, le Reis- & opleidingscentrum à Gand.

Quelle est ta formation de base ? Et quel est ton parcours professionnel ?

Ma formation de base est la comptabilité, l’organisation, la fiscalité. J’ai ensuite fait un an de marketing. Après mon service militaire, j’ai débuté dans l’entreprise Van Heyghen à Gent-Zeehaven. A peine engagé au service comptabilité, on m’a très vite confié la mission de gérer également le réseau informatique. Apparemment, il était habituel que le comptable s’occupe aussi de l’informatique. J’ai alors décidé de suivre des cours du soir en informatique. Ensuite, les choses ont évolué de telle façon que, finalement, je n’ai plus fait que ça. Il était plus facile de recruter un comptable qu’un nouvel informaticien. Et c’était basé sur les systèmes mainframes Unisys. Plus tard, mon entreprise a été reprise par une holding de SIDMAR (Sidérurgie Maritime). J’ai rejoint la holding. La holding gérait en fait l’ensemble du parc informatique pour toutes les entreprises situées à Gand, à Charleroi, à Anvers, à Charleville-Mézières, à Liège, dans différents endroits et même une entreprise en Angleterre. J’ai travaillé là-bas pendant 7 ans pour automatiser tous les processus, tout en les harmonisant avec ce que nous utilisions à Gand. Mais, à un moment donné, SIDMAR (à qui appartenait la holding Almetal) a tout revendu. J’ai alors travaillé pendant 13 mois dans une agence de logiciels où l’on recherchait des personnes qui connaissaient les mainframes Unisys. En 1996, j’ai saisi l’opportunité d’entrer à l’ONEM qui recherchait, lui aussi, des développeurs sur mainframes Unisys. J’ai donc commencé à l’ONEM le 1er juin 1996. J’y étais responsable de tous les échanges avec la Banque carrefour dans le cadre de la sécurité sociale. J’ai commencé comme analyste-programmeur et, au fil des ans, je suis devenu chef de projet.

Et là, à l’ONEM, tu étais détaché par Smals?

En effet.

Qu’est-ce qui t’a fait plaisir pendant ta carrière chez Smals ?

Surtout les défis à relever avec les nouvelles méthodes de travail en informatique, mais aussi la collaboration entre les différentes institutions de sécurité sociale et le secteur Chômage où j’étais employé. Tous ces nouveaux défis : l’introduction de l’eID, ou plus anciennement celle de la carte SIS… c’était en fait très agréable et intéressant de découvrir tout cela. Pour moi, c’était un monde totalement inconnu. Je venais d’un environnement de production.

Y a-t-il des choses qui te manqueront ?

Absolument. Il y a des choses qui vous manquent quand vous partez à la retraite. Ce qui me manquera le plus, ce sont les contacts professionnels avec les collègues de longue date. Certains sont devenus des amis. Je ne les verrai ou les entendrai plus aussi souvent et cela me manquera.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Tout d’abord, finir ma formation de guide touristique. Et accompagner quelques voyages par an. J’espère avoir un peu plus de temps pour ma famille. Et profiter de la vie. Je voudrais aussi faire un peu de vélo, c’est l’un de mes hobbies. J’espère encore en profiter au maximum.

Tu viens de parler de vélo et de guide touristique, as-tu d’autres hobbies ou passions ?

Oui, absolument. Cela fait quelques années que je m’intéresse au vin. C’est fascinant. Non seulement la dégustation de vins mais aussi la façon dont les vins sont élaborés. Une autre de mes passions, et cela remonte même à ma jeunesse, ce sont les montagnes. Elles m’attirent énormément. Y faire des promenades ou des tours à vélo : c’est l’un de mes plus grands hobbies.

Comment te décris-tu ?

C’est difficile de se décrire. Je peux dire que j’ai une soif de connaissances. Je suis quelqu’un qui n’abandonne pas rapidement. Je suis toujours motivé, je travaille dur et je suis sociable. Mais je pense que chacun peut se faire sa propre opinion de qui je suis.

Quel type de voyages aimes-tu ?

Les voyages en montagne. Tout ce qui touche aux montagnes me fascine. Que ce soit la Suisse ou le Liechtenstein, la France, l’Espagne, l’Italie ou encore l’Autriche, peu importe, tant qu’il y a des montagnes.

As-tu un rêve ?

À mon âge, on n’a plus beaucoup de rêves. On espère juste rester le plus longtemps possible en bonne santé. Et pouvoir encore bien profiter des petites choses de la vie.

As-tu des enfants ? Des petits-enfants ? Si oui, quelles activités aimes-tu faire avec eux ?

Mon épouse Christine (qui est récemment retraitée aussi) et moi avons un fils, Dimitri. Il est chirurgien orthopédique à Ostende. Et nous attendons avec joie notre premier petit-enfant qui naîtra, si tout se passe comme prévu, au début du mois de mai. En ce qui concerne les activités que nous faisons avec notre fils et son épouse Marie, il s’agit principalement de se promener, de faire un tour à vélo, d’aller manger un bout ensemble. Dimitri n’a pas beaucoup de temps libre compte tenu de ses activités professionnelles.

As-tu un message à laisser à tes collègues ?

Que tout aille bien pour eux, qu’ils continuent à apprécier leurs activités professionnelles.

OK, Merci beaucoup.

C’était avec plaisir.

Vous avez écouté l’interview de notre collègue Johan Verbruggen. Nous lui souhaitons le meilleur pour sa retraite. A bientôt pour une nouvelle rencontre avec un collègue bientôt retraité.


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