Comment Smals contribue à améliorer les conditions de travail des livreurs de colis

Les mauvaises conditions de travail des livreurs de colis ne sont plus à démontrer. La « loi sur les colis » vise à lutter contre l’exploitation, le travail au noir et d’autres abus dans les sociétés de coursiers. Le projet « BELparcel » fait de cette loi une réalité. Ainsi, des milliers de livreurs de colis peuvent compter sur un salaire minimum, éviter les longues journées de travail et bénéficier d’une concurrence loyale. Il y aura une obligation d’enregistrement auprès de l’IBPT et une obligation de déclaration. Cela garantira la transparence de la chaîne de transport, y compris pour les sous-traitants et les coursiers indépendants.

Hélène Berchmans explique le rôle de Smals dans cette histoire.

Lorsque nous entendons parler d’obligations d’information et de déclaration, nous avons l’impression qu’il s’agit d’une charge administrative très lourde pour toutes les sociétés de coursiers, en raison de l’existence de certains « cowboys ».

BELparcel s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la concurrence déloyale et la fraude sociale. Lorsque vous commandez un colis, vous recevez un mail ou un message dans votre application et vous pouvez suivre la livraison de A à Z. Les données disponibles sont un gage de clarté pour les clients. L’objectif est de faire preuve de la même transparence en ce qui concerne les conditions de travail des coursiers (livreurs de colis). Le projet se déroule en plusieurs phases et est déployé étape par étape afin que les entreprises puissent se préparer à transmettre ces informations automatiquement. Nous n’en sommes évidemment pas encore là aujourd’hui, mais l’effort administratif peut être considérablement réduit de cette manière.

Nous ne nous limitons pas au secteur des colis. La lutte contre la concurrence déloyale et la fraude est également nécessaire dans les secteurs du nettoyage, du déménagement, du gardiennage et de la viande.

Qu’est-ce que Smals a déjà fourni et qu’est-ce qui reste à faire ?

Smals a créé deux sites web pour les membres concernés1 (*). Le premier site est purement informatif. Les sociétés de coursiers peuvent y trouver des précisions sur les obligations de chacun, les délais à respecter… Sur le second site, elles peuvent remplir leurs obligations par le biais d’un service en ligne. Le gouvernement dispose ainsi d’une visibilité sur l’ensemble de la chaîne des sous-traitants et sur les relevés de temps des sociétés de coursiers.

Quelles équipes ont coopéré pour parvenir à ce résultat ?

La liste des équipes qui n’ont pas été impliquées est probablement plus courte. Il y a évidemment les gestionnaires de clients, les business analysts, l’équipe SLA et les usual suspects qui contribuent à la création d’un site web. Il suffit de penser aux équipes ‘UX Service Design’, ‘WebAgency’, Bucom… Et bien sûr à l’équipe de développement BELparcel (Florence, Andy, Stefan, Jan, Laurent, Tiele, Caroline, Karim, Emmanuel, Eskinder, Taki, Julien). Nous sommes allés beaucoup plus loin et avons pu compter sur l’aide d’équipes telles que Digital Document Services, Case Management et Gestion transversale des processus, l’équipe transversale, le service Achats… Sans oublier l’expertise technique du CPT, des architectes, du personnel du middleware et des collègues en charge des composants réutilisés. Après tout, nous avons (ré)utilisé avec gratitude e-Box, User Management, Access Management, Wave… D’ailleurs, le site est disponible en 4 langues. Cela ne se fait pas sans l’aide du service linguistique. De plus, le programme global se poursuit jusqu’en 2026. Cette liste n’est pas terminée.

Quelle est la place de ReUse dans ce projet ?

Nous ne nous limitons pas au secteur des colis. En effet, ReUse est l’un des atouts stratégiques de Smals. La lutte contre la concurrence déloyale et la fraude est également nécessaire dans les secteurs du nettoyage, du déménagement, du gardiennage et de la viande. Smals construit une plateforme que les différents secteurs peuvent utiliser.

Quel impact ce projet a-t-il sur la vie quotidienne ?

Grâce à ce service, le chauffeur de PostNL, mais également le coursier à vélo de Deliveroo ou d’Uber Eats obtiendront des conditions de travail équitables. Les collaborateurs des autres secteurs mentionnés bénéficieront également d’une meilleure protection sociale grâce à ces éléments génériques.

  1. ↩︎

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