Sylvie Harrie, assistante au Project Management Office
Comment tout a commencé ?
Aussi loin que je m’en souvienne, maman cousait des vêtements pour nous. Elle m’a transmis le virus très tôt. À l’adolescence, je la sollicitais fréquemment quand j’avais envie de changer de fringues. Elle m’a dit : « Tu n’as qu’à apprendre à coudre ». Je l’ai prise au mot. À 15 ans, quand mes copines faisaient du shopping ou allaient au cinéma le samedi, moi j’allais au cours de couture. J’ai d’ailleurs obtenu un diplôme. Je manque cependant d’expérience et souhaite me perfectionner.
Ce que j’aime faire ?
J’aime faire de la récup. Je trouve ça chouette de redonner vie à des vêtements qu’on n’utilise plus ou à des morceaux de tissus qu’on allait jeter.
Pourquoi je couds ?
La concentration que requiert la couture m’aide à oublier tout le reste. Elle me permet de m’évader. Et puis c’est magique de créer un vêtement à partir d’un tissu à plat et d’une idée. J’adore imaginer ce que je pourrais faire avec une étoffe, ou chercher comment réaliser une certaine pièce.
La couture est un artisanat utile. Au début du confinement, j’ai cousu pas mal de masques avec du tissu de récupération pour notre usage personnel et pour des amis. La couture se plie à nos besoins, à nos envies ou à nos convictions. Elle permet de réaliser des pièces sur mesure et parfois même, de faire des économies, quand il s’agit, par exemple, de réaliser des tentures, des coussins ou même, une robe de mariée. Mais bien souvent, un vêtement fait maison coûte plus cher que ce qui se vend dans les grandes chaînes de magasins. C’est lié au prix du tissu et du matériel, ainsi qu’au grand nombre d’heures de travail nécessaires pour réaliser une pièce.
Il m’arrive de ne pas coudre pendant des semaines puis d’y passer tous les week-ends. Cela dépend du projet et de la vie de famille.
Les réalisations dont je suis la plus fière ?
Un perfecto zippé en sweat jaune et un sweat zippé à capuche réversible en velours éponge.
Mes prochains projets ?
Je voudrais me former au patronage pour être capable de mettre mes idées sur papier. J’aimerais aussi me former à la confection de lingerie. Pour tout ça, il faut que j’investisse dans une bonne surjeteuse, une machine qui permet de couper le tissu, de le piquer et de le surfiler en un seul passage.
Les conseils que je donnerais à un(e) débutant(e) ?
Je lui conseillerais de faire en sorte d’avoir les bonnes bases pour faire les bons gestes.
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