Le Challenge Jogging de la province de Hainaut propose une quarantaine de courses par an. En mars 2020, la saison à peine commencée, il a été interrompu par la crise sanitaire. Pour survivre, il s’est réinventé. En 2021, il organise des courses virtuelles. Notre collègue Maxime Doyen, détaché par Smals à la Banque carrefour de la sécurité sociale, fait partie des organisateurs.

Quel est ton lien avec le Challenge du Hainaut ?

J’ai commencé à soutenir le Challenge à l’âge de 13 ans. Vingt ans plus tard, je suis l’un des quatre administrateurs bénévoles de l’ASBL qui le met sur pied tous les ans. J’ai repris le flambeau de mon père, Yvon Doyen, qui a soutenu l’organisation de cette compétition pendant deux décennies.

Dans notre famille, nous pratiquons tous la course à pied. À l’adolescence, quand je me suis lancé dans ce sport, tous mes proches m’ont emboîté le pas : mon père, mon frère et même ma mère… Elle s’y est mise à l’âge de 50 ans et, quelques années plus tard, elle courait un marathon !

Hors période Covid, en quoi consiste le Challenge ?

Le Challenge du Hainaut vise à promouvoir le sport pour tous, les rencontres et la découverte de la province. De janvier à décembre, il propose 40 joggings pour la plupart organisés par des associations qui défendent des bonnes causes : recherche contre le cancer, sensibilisation au handicap, etc.

Chaque année, un millier de personnes s’inscrivent au Challenge. Nous réalisons un classement annuel par catégorie d’âge et par sexe. Des prix récompensent les coureurs ayant participé au plus de courses et avec les meilleurs temps. Notre remise des prix a lieu en décembre et rassemble 500 à 600 personnes. Bar et petite restauration égaient l’événement.

Les courses proposent deux distances : 5 ou 10 km. Elles sont uniquement localisées dans le Hainaut et principalement, dans la région du Centre : Estinnes (dont le Challenge est originaire), Binche, La Louvière mais aussi les régions de Mons, Charleroi, Enghien, Froidchapelle ou Beaumont. Environ 400 personnes participent à chaque course. Les organisateurs locaux prévoient des prix pour les gagnants et une tombola.

Yvon et Maxime Doyen à l’encodage des coureurs…
et à la réalisation des classements

Comment vous êtes-vous adaptés à la crise sanitaire ?

Nous organisons des épreuves virtuelles. Nous effectuons le fléchage du parcours au préalable. Les participants du Challenge disposent d’un créneau de 10 jours pour effectuer la course. Ils ont pour consigne de ne pas se rassembler, de courir à quatre personnes maximum et de respecter les mesures sanitaires. Ils enregistrent leur course au moyen de l’application Strava (connectée à leur montre ou à leur smartphone) ou à l’aide d’un chronomètre. Une fois la course parcourue, les résultats sont visibles sur Strava et nous pouvons les exporter. Ceux qui n’emploient pas cette app nous envoient leurs performances par mail.

Dans une course virtuelle, les coureurs ne sont pas classés selon leur temps de parcours, c’est la participation qui compte. Il n’y a pas de ravitaillement pendant le trajet, ni de buvette ou de podium à la fin. Par contre, les tombolas ont pu être maintenues. Elles sont diffusées par vidéo. Les gagnants sont tirés au sort et vont chercher leur lot a posteriori.

Quel est ton rôle dans l’organisation ?

Vu mon profil IT, je suis en charge de la partie informatique. J’ai modernisé le site internet et je le tiens à jour. Je participe aussi à la gestion des inscriptions et des classements,  ainsi qu’au traitement des mails.

Je lance un appel à tous nos collègues sportifs. N’hésitez pas à nous rejoindre ! La version virtuelle vaut la peine d’être vécue… en attendant que le Challenge retrouve sa forme d’antan !

Plus d’infos : https://www.challengehainaut.be/

En-tête : Photo by Tara Glaser on Unsplash


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