Écoutez notre podcast ci-dessous (10’54) :

Transcription du podcast :

Bonjour. Bienvenue dans cette série d’entretiens avec nos collègues qui vont bientôt prendre leur retraite.

Il est passionné par l’histoire et la géopolitique. Il aime le soleil du Midi et les moments en famille. Aujourd’hui, nous rencontrons Peter Luyckx. Il a été détaché par Smals au Service fédéral des pensions le 1er mars 2016. Il y travaillait comme testeur. Il a pris sa retraite le 1er février 2023. Discutons un peu avec lui.

Bonjour Peter.

Bonjour Nancy.

Dis-moi, es-tu content de prendre ta retraite ? 

Évidemment, je suis content de prendre ma retraite. Cela va me permettre de faire un tas de choses pour lesquelles je n’avais pas le temps avant. Mais cela me donne aussi un sentiment d’insécurité parce que j’entre dans un nouveau monde.

Comment définis-tu la pension ?

Pour moi, la pension est une période où tu peux décider toi-même de ce que tu fais et de la façon dont tu organises ton temps. La pension, c’est profiter.

Quelle est ta formation et quel parcours professionnel as-tu suivi ?

J’ai suivi une formation de graduat A1 en informatique. Je l’ai suivie ici à Turnhout. Après ma formation, j’ai rejoint l’armée pendant 10 mois. A la fin de mon service militaire, j’ai commencé à Tilburg aux Pays-Bas en tant que programmeur Cobol junior, sur mainframe chez IFF (International Flavours & Fragrances), une usine d’arômes et de parfums. Après environ 3 ans, j’ai rejoint Capgemini, où j’ai travaillé pendant 7 ans comme analyste-programmeur, toujours sur mainframe, pour des entreprises telles que Monsanto, BASF, De Vaderlandsche (aujourd’hui Axa Insurance), toutes situées à Anvers, General Biscuits (aujourd’hui Lu) à Herentals et Shell Petrochimie à Bruxelles. Ensuite, je suis passé de Capgemini à la banque IPPA à Anvers (aujourd’hui Axa Bank) et là aussi, j’occupais un poste d’analyste-programmeur. Vint ensuite une période de 12 ans de travail comme indépendant. Pendant cette période, j’ai à nouveau travaillé aux Pays-Bas, pour la compagnie d’assurance Interpolis, puis à Bruxelles pour Toyota, Belgacom et la banque BNP. Progressivement, je suis passé du développement au testing. Après 12 ans, j’ai mis un terme à mon travail comme indépendant et j’ai recommencé à travailler comme analyste fonctionnel et testeur dans une équipe Agile à la Fédération des notaires à Bruxelles. Enfin, j’ai rejoint Smals le 01/03/2016 en tant que testeur. J’ai été détaché au Service fédéral des pensions pendant 7 ans. Au cours de ma carrière, j’ai travaillé dans une quinzaine d’entreprises différentes.

Qu’est-ce qui t’a plu pendant ta carrière ?

Ce qui m’a particulièrement frappé, c’est l’esprit d’équipe, la positivité et l’ouverture d’esprit de la plupart des gens, et ce, quelle que soit leur nationalité. Il est fascinant de voir, par-delà les frontières, comment une coopération harmonieuse peut être réalisée. Et puis, je tiens aussi à tirer un grand coup de chapeau à mes collègues de l’équipe « Black » du Service fédéral des pensions. Ils ont toujours été prêts à m’aider ou à me soutenir. C’est incroyable l’esprit d’équipe de cette équipe ! Et bien sûr, l’évolution : toujours apprendre de nouvelles choses, toujours voir à quel point il est facile ou difficile de s’adapter à de nouveaux environnements.

Y a-t-il des choses qui te manqueront ?

Une chose qui me manquera, au début, c’est d’avoir une certaine régularité et des tâches précises à effectuer. Je faisais partie de ces milliers de travailleurs et du jour au lendemain, c’est terminé. Et puis, les collègues, bien sûr, vont me manquer. C’est la chose la plus difficile, je trouve : d’avoir moins de contacts humains, de voir moins de gens.

Quels sont tes projets pour l’avenir ? 

Je vais devoir planifier mes journées avec des activités que j’aime faire, sans oublier celles avec ma femme bien entendu. Quand on ne prévoit rien, on a parfois tendance, et c’est certainement mon cas, à rester dans le canapé et à regarder la télé. Ce n’est pas le but ! Je vais donc réserver un jour pour les tâches ménagères, un jour ou quelques jours par semaine pour faire des sorties agréables avec ma femme. Marcher, faire du fitness… Bref, il y a toute une série d’activités que je dois programmer et réaliser pour remplir mes journées. Et si je m’y prends de cette façon, je pense que j’aurai encore de très belles années devant moi.

Quels sont tes hobbies et tes passions ?

Évidemment, j’aime faire du sport (j’ai toujours aimé ça), voyager, bien manger, cuisiner. J’ai toujours eu une passion pour la géopolitique. C’est peut-être particulier, mais oui, l’histoire et la géopolitique. J’ai toujours eu ce feeling, cette soif de connaître la façon dont les relations de pouvoir s’organisent à l’échelle mondiale : cela m’a toujours passionné. Je pourrais y passer des heures, pour ainsi dire.

Tu parles de sport. Quels sports pratiques-tu ?

Seulement le fitness pour le moment. Mais je vais réparer mon VTT pour pouvoir en faire dans le coin. Et je retourne demain soir à mon ancien club de squash. Je vais voir si je peux y faire du paddle avec des amis, éventuellement refaire du squash, j’en faisais souvent jadis.

Dans quelle région habites-tu ?

Je vis dans la région de la Campine à Turnhout. C’est juste en dessous de la troisième bosse de la Belgique si on regarde vers le nord, près de la frontière néerlandaise.

Comment te décris-tu ?

Je suis une personne douce, généralement calme, mais qui peut parfois sortir de ses gonds. Je peux être très émotif. Et je suis amical, j’aime les gens avec qui je me sens bien.

Tu aimes voyager ? Si oui, où ?

J’aime les voyages. C’est toujours un plaisir d’aller dans le Midi avec ma femme. Il est important que le soleil soit au rendez-vous. Profiter d’un bon repas, s’allonger à la plage, lire un livre, aller boire un verre… ça fait le charme des vacances. Mais j’aime aussi, contrairement à ma femme Els, visiter des lieux empreints d’histoire. Et faire des tours à moto. Mais cela convient moins à ma femme. Il faut garder l’église au milieu du village pour que tout le monde s’y retrouve.

Dans quels pays du Sud aimez-vous vous rendre ?

Principalement en France, en Espagne et en Grèce. Nous n’avons pas encore visité le Portugal. Ce serait une idée. La Crète nous a beaucoup plu aussi. Nous ne sommes pas encore allés à Malte. Nous pourrions l’ajouter sur notre liste de souhaits. Voilà. Ce sont quelques destinations que nous aimons.

As-tu un rêve ?

Un rêve ? Pas vraiment. La seule chose qui me rendrait très heureux, ce serait de pouvoir faire encore pendant longtemps de beaux voyages en Europe avec ma femme, et peut-être même une fois en Amérique. En Amérique, il y a certaines choses que j’aimerais vraiment faire. Primo, la Route 66 : j’adorerais faire ça. Secundo, à l’est, je voudrais visiter les champs de bataille de la guerre civile américaine. Et tertio : dans la région de la Californie, il y a la Death Valley. On peut y louer un camping-car et faire un tour dans cette « Vallée de la mort ». Ce sont les trois voyages que j’aimerais encore vraiment, vraiment faire.

As-tu déjà voyagé en Amérique ?

Pour notre voyage de noces, nous sommes partis au Canada. Nous sommes passés par l’Amérique, Seattle, le long de la côte Ouest du Canada et avons traversé les parcs nationaux jusqu’à Vancouver Island, pour retourner ensuite à Seattle. Nous avions loué une voiture pour faire ce tour. En route, nous nous sommes arrêtés à certains villages. On pouvait louer une chambre chez l’habitant ou dans un motel. C’était très chouette.

As-tu des enfants ? Si c’est le cas, quelles activités aimes-tu faire avec eux ?

Els et moi avons deux enfants. Une fille, Anne, qui a 30 ans. Et un fils, Pieter, qui a 27 ans. Ma fille fait beaucoup de sport, j’ai essayé d’en faire avec elle, mais j’ai dû arrêter. Ce que nous aimons le plus faire ensemble, c’est aller manger un bout ou, les jours de congé, jouer à des jeux de société. On s’amuse toujours beaucoup. Pour le moment, je ne vois pas beaucoup mes enfants, car mon fils vit et travaille à Malines. Et ma fille travaille beaucoup de nuit, donc ses journées sont très irrégulières. C’est dommage. Naturellement.

As-tu un dernier message pour tes collègues ? 

Mon seul message est le suivant : profitez de chaque jour, car le temps passe très vite. Profitez de vos collègues, ne vous jouez pas de mauvais coups car cela ne sert à rien. Et essayez de collaborer le mieux possible : c’est plus agréable pour tout le monde et cela favorise une bonne ambiance de travail.


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